Ca s’est passé un dimanche de fin octobre, pas comme les autres, on aurait pu croire que c’était le début de l’hiver, on venait de changer d’heure, le vent piquait un peu, faut dire que nous sommes partis tôt le matin, comme d’hab.

Et pourtant, on l’a fait, on était 9 et on l’a fait, comme si c’était normal de se mettre à l’eau avec cette température et ce vent, sur la Seine, à Evry, oui oui : « on a ramé, je vous le dis », on a ramé et on a grave kiffé, faut bien faire référence au langage des jeun’s, puisqu’un spécimen, bien représenté, était parmi nous, un certain  » Alex, Nicolas, Albert, Hyppolite pendant que vous y êtes, il a dû se dire, le pauvre il a été rebaptisé toute la journée, c’était tout simplement Axel, le fils de Flo ».

Nous avons découvert un nouvel univers, « rien que ça ? » nous dira-t-on et bien oui : accueillis par un grand Jean-Luc, dans un grand hangar, plein de grands bateaux avec plein de noms différents, tous étant des avirons : les yolettes, les nôtres, par chance plutôt stables, ouf ! Ne riez pas, la plupart avions rapporté des affaires de rechankge car ça tangue quand même pas mal ces engins !

Les skiff à une place pour les compétiteurs, des canoës skiffs, plus stables et moins étroits, les doubles sculls, j’en passe et des meilleurs, autant de bateaux pour autant de rameurs, c’est impressionnant. L’entraîneur nous a mis tout de suite à l’aise : vous pouvez voir sur la photo : « Entrainement préliminaire », on a commencé en virtuel, mais on a bien compris qu’on allait transpirer, c’est là où on s’est dit : ok on retire les anoraks…

Et puis est arrivé le moment où il a fallu y aller sur le bord pour poser notre premier pied sur le tout petit rectangle bien situé au milieu du bateau pour garder l’équilibre et se poser délicatement sur le siège : bravo les filles ! pas de tangage, un sans-faute ! Grâce aussi aux explications d’une Christelle initiatrice au top.

Après une certaine coordination à improviser avec des numéros bien attitrés c’était parti pour l’aventure et c’était un dépaysement total. On s’est dirigé vers une petite île paradisiaque : l’île aux tortues, à l’abri des péniches et autres bateaux devenus d’un seul coup bien menaçants dans notre « pirogue » si près de l’eau : ne pas faire de vague, surtout pas de vague : on comprend bien mieux maintenant cette expression !

Le secret, allez, on vous le livre, on est sympa, c’est comme le vélo : faut ramer le plus vite et fort possible, c’est la clé pour garder l’équilibre et filer avec fluidité sur un fleuve devenu de l’huile, l’extase : entendre le glissement des rames sur l’eau et ensuite pelles au carré et sentir qu’on rame ensemble.

La suite : que de la convivialité et du partage. On a trinqué, raconté nos sensations et partagé notre plaisir du Qi gong avec tous les membres qui nous ont fait l’honneur de beaux mouvements (après les bateaux sur l’eau) entre le ciel et la terre : que du bonheur !

On ne vous cache pas notre régalade gourmande malgré le froid avec toutes les bonnes victuailles habituelles : miam !

A très vite pour de nouvelles aventures les moussaillons !

Valérie