Auteur/autrice : Tan

Hanami, la fête du printemps au Domaine de Sceaux

En japonais, Hanami ou o-hanami signifie « regarder les fleurs »… Au pays du Soleil-Levant, cette coutume très ancienne et pleine de poésie célèbre la floraison des cerisiers ou sakuras, qui ne dure que quelques jours. Les sakuras symbolisent la prospérité, le retour du printemps, mais aussi la beauté et l’éphémérité des choses. À cette occasion, on se réunit au pied des arbres pour pique-niquer et admirer leurs milliers de pétales.

Le parc du Domaine de Sceaux concentre la plus belle floraison de cerisiers de la région parisienne. En avril, ses deux magnifiques bosquets, situés de part et autre de la plaine de Châtenay, enchantent les visiteurs avec leurs nuances bicolores. Le bosquet sud est composé en grande partie d’une variété dense à grosses fleurs blanches. En écho, le bosquet nord réunit quelques 160 cerisiers du Japon quasi-centenaires : ils donnent de belles fleurs roses et se développent avec majesté.

Domaine départemental de Sceaux

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L’art de la méditation

Pourquoi méditer?

Nous déployons beaucoup d’efforts pour améliorer les conditions extérieures de notre existence, mais en fin de compte c’est toujours notre esprit qui fait l’expérience du monde et le traduit sous forme de bien-être ou de souffrance. Si nous transformons notre façon de percevoir les choses, nous transformons la qualité de notre vie. Et ce changement résulte d’un entrainement de l’esprit que l’on appelle « méditation ».

La méditation est une pratique qui permet de cultiver et de développer certaines qualités humaines fondamentales. Étymologiquement, les mots sanskrit et tibétain traduits en français par méditation sont respectivement bhayana, qui signifie cultiver et gom, qui signifie se familiariser. Il s’agit principalement de se familiariser avec une vision claire et juste des choses, et de cultiver des qualités

que nous possédons tous en nous mais qui demeurent à l’état latent aussi longtemps que nous ne faisons pas l’effort de les développer.

Si le but premier de la méditation est de transformer notre expérience du monde. Il s’avère également que l’expérience méditative a des effets bénéfiques sur la santé. Les méditants expérimentés ont la faculté d’engendrer des états mentaux précis, ciblés, puissants et durables. Des expériences ont montré notamment que la zone du cerveau associée à une émotion comme la compassion, par exemple, présentait une activité considérablement plus grande chez les personnes qui avaient une longue expérience méditative. Les découvertes indiquent que les qualités humaines peuvent être délibérément cultivées par un entrainement mental.

Sur quoi méditer?

L’objet de la méditation est l’esprit. La méditation n’a pas pour but de le briser ni de l’anesthésier, mais de le rendre libre, clair et équilibré.

D’après le bouddhisme, l’esprit n’est pas une entité mais un flot dynamique d’expériences, une succession d’instants de conscience. Ces expériences sont souvent marquées par la confusion et la souffrance, mais elles peuvent aussi être vécues dans un état spacieux de clarté et de liberté intérieure.

La méditation consiste plus exactement à prendre le contrôle de son esprit, à se familiariser avec une nouvelle compréhension du monde et à cultiver une manière d’être qui n’est plus soumise à nos schémas de pensée habituels. Elle débute souvent par une démarche analytique et se poursuit par la contemplation et la transformation intérieures.

La compréhension dont il s’agit ici consiste en une vision plus claire de la réalité. La méditation n’est pas un moyen d’échapper à la réalité […] : elle a au contraire pour but de nous faire voir la réalité telle qu’elle est – au plus près de ce que nous vivons –, de démasquer les causes profondes de la souffrance et de dissiper la confusion mentale qui nous incite à chercher le bonheur là où il ne se trouve pas.

On commence donc par observer et comprendre comment les pensées s’enchainent et engendrent tout un monde d’émotions, de joies et de souffrances. On pénètre ensuite derrière l’écran des pensées pour appréhender la composante fondamentale de la conscience, la faculté cognitive première, au sein de laquelle toutes les pensées et tous les autres phénomènes mentaux surgissent.

Comment méditer?

Pour pouvoir méditer, il faut d’abord savoir comment s’y prendre. D’où le rôle essentiel d’un instructeur qualifié.

Il est préférable de méditer dans un lieu tranquille pour donner à l’esprit une chance de devenir clair et stable.

La posture physique influe sur l’état mental. Il faut donc adopter une posture équilibrée, ni trop tendue, ni trop relâchée. On trouve dans les textes la description de la posture en sept points appelée vajrasana :

  • les jambes sont croisées dans la « posture du lotus » dans laquelle on commence par replier la jambe droite sur la gauche, puis la gauche sur la droite
  • les mains reposent sur le giron, dans le geste de l’équanimité, la main droite sur la main gauche
  • les épaules sont légèrement relevées et penchées vers l’avant ;
  • la colonne vertébrale est bien droite ;
  • le menton est légèrement rentré contre la gorge ;
  • la pointe de la langue touche le haut du palais ;
  • le regard est dirigé droit devant soi ou légèrement vers le bas, dans le prolongement du nez, les yeux grands ouverts ou mi-clos.

Tourner son esprit vers la méditation

Afin de renforcer notre détermination à méditer, quatre sujets de réflexion doivent retenir notre attention.

La valeur de la vie humaine

Méditation

Rendons-nous compte à quel point la vie humaine est précieuse, et aspirons profondément à en extraire la quintessence. Comparée à celle des animaux, cette vie nous offre la chance extraordinaire d’accomplir une oeuvre bénéfique qui dépasse les limites de notre simple personne. L’intelligence humaine est un outil extrêmement puissant, capable d’engendrer d’immenses bienfaits comme de produire de terribles malheurs. Utilisons-la pour éliminer graduellement la souffrance et découvrir le bonheur authentique pas seulement pour nous-même, mais pour tous ceux qui nous entourent, de sorte que chaque instant qui passe vaille la peine d’être vécu et que nous soyons sans regret au temps de la mort, comme le paysan qui a cultivé son champ du mieux qu’il pouvait. Demeurons quelques instants dans cette profonde appréciation.

Sa fragilité et la nature transitoire de toute chose

Méditation

Pensons à la succession des saisons, des mois et des jours, de chaque instant, et aux changements qui affectent chaque aspect de la vie des êtres ; pensons à la mort enfin, qui est inéluctable mais dont l’heure est incertaine. Qui sait combien de temps il me reste à vivre ? Même si je vis jusqu’à un âge avancé, la fin de ma vie passera aussi rapidement que début. Il importe donc que je considère, au plus profond de moi-même, ce qui compte vraiment dans l’existence, et que j’utilise le temps qu’il me reste à vivre de la façon la plus fructueuse, pour mon bien, et celui des autres. Si j’aspire à méditer et à développer mes qualités intérieures, il n’est jamais trop tôt pour m’y consacrer.

La distinction entre les actes bénéfiques et les actes nuisibles

Méditation

Recueillons-nous au plus profond de nous-mêmes et reconnaissons que nous désirons être affranchis de la souffrance et trouver le bonheur authentique. Prenons sincèrement conscience du fait que tous les êtres vivants souhaitent la même chose. Considérons les enchainements des causes et des conséquences qui font que certains types de pensée, de parole et d’action – ceux, par exemple qui sont inspirés par la haine, l’avidité, la jalousie et l’arrogance – engendrent les souffrances et que d’autres qui procèdent de la bienveillance et de la sagesse mènent à une satisfaction profonde. Tirons-en les conclusions qui s’imposent concernant ce qu’il faut faire ou ne pas faire, et soyons déterminés à les mettre en pratique.

L’insatisfaction inhérente à un grand nombre de situations de notre existence

Méditation

Pendant quelques instants, prenons conscience de notre potentiel de changement. Quelle que soit notre situation actuelle, il nous est toujours possible d’évoluer, de nous transformer. Nous pouvons au moins modifier notre façon de percevoir les choses et, graduellement, notre manière d’être. Soyons au plus profond de nous-mêmes déterminés à nous libérer de notre situation présente, et cultivons l’enthousiasme et la persévérance qui nous permettront de développer nos qualités latentes.

Méditation sur la pleine conscience

Bien souvent, notre esprit est emporté par une multitude d’enchainements de pensées où se mêlent réminiscences et projections dans le futur. Nous sommes distraits, dispersés, confus et de ce fait, déconnectés de la réalité la plus immédiate et la plus proche de nous. Nos automatismes de pensées sont aux antipodes de la pleine conscience. Celle-ci consiste à être parfaitement éveillé à tout ce qui surgit en soi et autour de soi, d’un instant à l’autre, à tout ce que nous voyons, entendons, ressentons ou pensons.

Méditation

Observons ce qui se présente à notre conscience sans lui surimposer quoi que ce soit, sans nous laisser attirer ni repousser. Contemplons ce qui est présent devant nous, une fleur par exemple, écoutons attentivement les bruits proches ou lointains, humons les parfums et les odeurs, sentons la texture de ce que nous touchons, enregistrons nos diverses sensations en percevant clairement ce qui les caractérise. Soyons entièrement présents à ce que nous faisons, que nous marchions, soyons assis, en train d’écrire, de faire la vaisselle ou de boire une tasse de thé. Il n’y a plus de tâches « plaisantes » ou « déplaisantes », car la pleine conscience ne dépend pas de ce que l’on fait, mais de la manière dont on le fait, à savoir avec une présence d’esprit claire et paisible, attentive et émerveillée par la qualité du moment présent, en se gardant d’ajouter à la réalité nos constructions mentales.[…] Ressentons la fraicheur de ce moment présent. N’engendre-t-elle pas en expérience vaste, lumineuse et sereine ?

Le calme intérieur

La méditation a pour but de libérer l’esprit de l’ignorance et de la souffrance.

Pour atteindre ce but, toutes les écoles du bouddhisme enseignent deux types de méditations fondamentales et complémentaires : le « calme mental » appelé shamatha en sanskrit et la « vision pénétrante » vipashuana.

Shamatha est l’état d’esprit apaisé, clair et parfaitement concentré sur son objet.

Vipashyana est la vision pénétrante de la nature de l’esprit et des phénomènes, à laquelle on parvient en analysant minutieusement la conscience, puis en ayant recours à la pratique contemplative, à l’expérience intérieure. En résumé, shamatha prépare le terrain en faisant de l’esprit un outil maniable, efficace et précis, tandis que vipashyana libère l’esprit du joug des afflictions mentales et des voiles de l’ignorance.

À la fin d’une séance de méditation et avant de reprendre le cours de nos activités. il importe de jeter un pont entre notre pratique et la vie quotidienne, de sorte que les fruits de cette pratique se perpétuent et continuent de nourrir notre transformation intérieure La méditation est un processus de formation et de transformation. Pour avoir un sens, elle doit se refléter dans chaque aspect de notre

manière d’être, chacune de nos actions et de nos attitudes.

Extrait de « Médecines d’Asie – L’art de l’équilibre » ; MNAAG / In Fine éditions d’art – 2023 (catalogue d’exposition, musée Guimet). Ce texte de Matthieu Ricard est tiré de l’ouvrage de l’Art de la méditation paru en 2008 aux Éditions Nil.

Disponible dans la bibliothèque partagée

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Nouvel an chinois

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A l’occasion de la nouvelle année du dragon de bois, nous aurons à disposition la salle Jean-Baptiste Clément le dimanche 11 février 2024 de 10h à 12h.

Nous pratiquerons nos premiers Dao Yin de la nouvelle année et terminerons par un verre de l’amitié.

Chacun est libre d’apporter un petit quelque chose à partager, à boire ou à manger pour un moment de convivialité.

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Au revoir les newsletters

Après bientôt un an à envoyer des newsletters chaque semaine, je vais suspendre cette pratique pour en adopter une nouvelle à l’occasion de la naissance du site de l’association.

Ça évitera de polluer vos boites mails.

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Respire, souris, vis

 

Il y a un peu plus d’une semaine, Tan a proposé aux membres de l’association « Kundeba » de se retrouver pour assister à la projection du film « RESPIRE souris, vis » de Yen Le Van en présence de la réalisatrice.
Nous avons été une douzaine à répondre à l’invitation et à nous retrouver hier soir à Vitry-sur-Seine pour voir tous ensemble ce film.
Ce film est tellement beau que je ne vais pas chercher à en faire moi-même le résumé.
Je préfère laisser la parole à Yen Le Van et vous laisser découvrir le résumé qu’elle a fait de son film et la note d’intention qu’elle a rédigé.

Ce film croise le regard d’un Maître Zen, Thich Nhat Hanh, d’un scientifique, Jon Kabat-Zinn, d’une professeure de Hatha Yoga, Mira-Baï Ghatradyal, d’une pédagogue et psychothérapeute, Eline Snel et d’un financier, Laurent. A priori tout les oppose, pourtant, chacun d’entre eux pratique la méditation.
Pratiquée depuis des millénaires, elle est aujourd’hui redécouverte par la médecine et la recherche scientifique. C’est dans ce cadre laïc, qu’elle est devenue l’antidote au stress de la société moderne et se développe dans les écoles, les hôpitaux, les entreprises et les prisons.  
S’installer confortablement, se concentrer sur sa respiration, et lorsque l’attention s’égare, revenir à sa respiration. Rien de plus simple et à la fois rien de plus compliqué…
Comme lors d’une méditation, je voudrais que ce film soit une expérience. Une pause dans le quotidien, pour contempler notre monde, retrouver la beauté de la vie dans l’instant présent et prendre conscience de notre responsabilité individuelle au sein du collectif.
« Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille » Jacques Brel.
 
« La guerre du Vietnam fait partie de mon histoire familiale. Mon père communiquait peu. Ma mère ne me désirait pas. Je suis née dans le silence. Un silence devenu amour au fil du temps.
La grâce de ce silence, je l’ai reconnue lorsque j’ai fait une retraite au Village des Pruniers, en Dordogne. Nous étions plus de mille personnes à recevoir l’enseignement de Thich Nhat Hanh sur l’art de vivre en Pleine Conscience. L’art de prendre soin de soi en accueillant le temps : mental, individuel et collectif.

Plus concrètement il est question de réorganiser sa vie, sa manière de travailler, de manger, de dormir, de respirer, de communiquer. Comment ? En nourrissant la conscience d’être vivant à chaque instant, chaque heure, chaque seconde pour accueillir et retransmettre ce don de la vie.

C’est un combat dans la douceur, un changement de regard. Loin des idées reçues, la méditation est une expérience corporelle. Ce savoir-là emprunte un langage différent de celui des mots et des idées. L’acte de connaissance passe par le corps. En demeurant dans la conscience attentive, nous participons intimement à la vie qui se déploie en nous et autour de nous.

J’y ai trouvé une ré flexion sur nos vies au sein du collectif, une approche moderne et pas traditionnelle comme on pourrait l’imaginer, résolument contemporaine. C’est cette découverte que j’aimerais partager.

La révolution du silence, le changement sans destruction, le principe de l’effet de groupe.

Notre cerveau compte de 86 à 100 milliards de neurones dotés chacun de 1 000 à 10 000 connections synaptiques et assistés de 1 000 à 5 000 milliards de cellules gliales. Ce réseau immense est relié électriquement et chimiquement à 5 000 sortes de molécules, dont une centaine de neuromédiateurs. Un ensemble qui ne représente que 2% du poids de notre corps mais consomme 20% de l’énergie que nous produisons.

Pour que ce système fonctionne il faut que les neurones se connectent entre eux, car isolés ils sont inopérants. Cette interconnexion est possible grâce à des dendrites, des ramifications qui leur poussent en permanence. Or on sait que des sensations comme le désir, l’affection, l’interrogation, la ré flexion, l’action et l’effort volontaire favorisent leur croissance ! À l’opposé : le vieillissement, le stress, la pollution, certaines maladies mais surtout la passivité accélèrent l’usure des neurones et provoquent leur mort.

C’est donc le lien qui fait tout. Comme dans le corps social, un élément seul ne produit rien. Mais c’est dans sa capacité à se relier qu’il joue son rôle. La science l’a mesuré : apprendre, aimer, agir, méditer rend vigoureux nos neurones et leurs synapses. Ce que nous faisons à l’extérieur agit sur l’intérieur. C’est ce qui fait dire à Matthieu Ricard : plus qu’une discipline, la méditation est une “nouvelle manière » d’être.

Ré-apprendre à regarder, écouter, toucher, sentir, reconnaître pour approcher le monde au-delà et en deçà des apparences et élargir le champ de notre conscience. La neuroplasticité du cerveau con firme cette faculté humaine de remodeler nos vies à volontéLes bienfaits psychobiologiques (renforcement du système immunitaire, augmentation d’émotions positives, résilience, autorégulation…) de la méditation ne sont plus à démontrer.

Le cœur est le centre du film, tout en part, tout y revient. Le fonctionnement du cœur se règle sur le souffle. Tout est question de souffle et chacun des personnages cherche et explore le sien. Bien souvent la méditation arrive lorsque l’on doit faire face à une épreuve.

La santé est un mot clé, lui aussi envisagé dans une perspective révolutionnaire puisque soudain relié à un chemin d’évolution, au partage de la beauté de la vie dans ses échanges, à la joie des rencontres et à celle que génère la pratique.

Je cherche ici à approfondir mon interrogation sur notre responsabilité individuelle au sein du collectif, dans un processus de partage, une dynamique de transmission.

Tel un organisme vivant, nous sommes reliés les uns aux autres par nos actions, nos pensées, nos décisions, notre environnement. Nous nous influençons mutuellement. La réalité est multidimensionnelle et énergétique. L’univers est constitué à la fois de matière, d’énergie et d’information. Ces composantes, les personnages du film en sont les métaphores. Ils livrent avec pudeur une partie intime de leurs vies. Ils sont leur propre sujet d’expérimentation et partagent leurs expériences personnelles d’une éthique fondée sur le respect de la vie. Passé, présent, fiction, réalité se télescopent pour interroger notre rapport au monde. »

Yen Le Van

En conclusion, je me contenterai de dire que ce film ne peut laisser indifférent, que cela été une merveilleuse chance de pouvoir en discuter avec Yen Le Van, et de le partager avec des amis.

La vie est un cadeau faite de belles rencontres dans un monde qui devient pourtant de plus en plus fou.

Alors posons nous quelques instants pour nous concentrer sur notre respiration qui est source de vie.

Sandrine

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